Le poivre de Kampot est une variété de poivre mondialement connue. Cultivé dans les provinces cambodgiennes de Kampot et de Kep (cf page destination) depuis des siècles, il doit sa renommée à ses saveurs uniques et au savoir-faire qui se cache en amont de sa production. En effet, les sols granitiques riches de la région, et le climat idéal entre la mer et les massifs, en font une épice incontournable dans la gastronomie et est considérée comme l’une des meilleures au monde.

Pendant la période coloniale française, le poivre de Kampot était particulièrement prisé. Il représentait jusqu'à 2 000 tonnes de production exportées vers la France jusqu’à la fin du protectorat. Cependant, sous le régime des Khmers rouges dans les années 70, la culture du poivre a failli disparaître, les plantations étant laissées à l’abandon.

Ce n'est qu’à partir des années 90, grâce à la motivation de petits producteurs indépendants et avec la création de l’association KPPA (Kampot Pepper Promotion Association), que la production a repris progressivement son cours, portée par le soutien d’ONG et de coopératives locales.

En 2010, le poivre de Kampot est devenu le premier produit agricole cambodgien à obtenir le label IGP (Indication Géographique Protégée). En 2016, l'Union européenne lui a accordé le label AOP (Appellation d’Origine Protégée), garantissant une protection renforcée contre les contrefaçons et valorisant ses qualités uniques.

Le poivre de Kampot se décline en plusieurs couleurs, selon le stade de récolte :

→ Poivre vert : cueilli jeune, très aromatique, à consommer dans les premiers jours

→ Poivre noir : issue du poivre vert, séché et oxydé, plus fort

→ Poivre blanc : écorce retirée, arômes plus doux

→ Poivre rouge : récolté à pleine maturité, saveurs complexes avec beaucoup d’arômes.

Dans le Sud du Cambodge, le poivre noir est un ingrédient traditionnel du mélange Tuk Meric, utilisé comme sauce  d’accompagnant pour beaucoup de repas notamment le boeuf Lok Lak.

Le poivre de Kampot incarne une histoire fascinante : une tradition millénaire, une réputation gastronomique perdue puis retrouvée, et est aujourd’hui reconnue et protégée par des labels prestigieux. Son paysage aromatique en fait sa richesse et sa renommée mondiale. 

Une pincée de poivre de Kampot suffit pour voyager au cœur de l’histoire et des traditions cambodgiennes.

On ne va pas se mentir, la cuisine c’est important ! Pas de panique, le Cambodge vous réserve d’agréables surprises également à ce niveau là. Il ne vous sera pas utile de prévoir une valise entière de nourriture par peur de ne pas manger pendant la durée de votre voyage. Et nous allons vous expliquer pourquoi !

La cuisine cambodgienne, concrètement qu’est ce que c’est ?

Un peu moins connue que sa voisine thaïlandaise ou vietnamienne, la cuisine cambodgienne n’est néanmoins pas en reste. Elle regroupe des influences venant de tout le continent asiatique, ce qui la rend fraîche et agréable. On y retrouve parfois même certaines influences françaises.

Il y a deux aliments de base : le riz et le poisson. On retrouve également beaucoup de soupes et de légumes. Alors pas de stress pour le régime, le gras est quasiment toujours aux abonnées absents.

En ce qui concerne les repas, les cambodgiens en font 3 par jour. La street-food est un concept très développé dans le pays, la tendance est donc au grignotage toute la journée. Vous découvrirez des mets originaux, attention toute fois aux tarentules ou aux scorpions, ils sont à consommer avec modération !

La baguette en France, le porridge en Angleterre et pour le Cambodge ?

Le prahok est une des spécialités du pays. C’est une pâte faite à base de  poisson salé qui est fermenté puis concassé. Ne vous laissez pas influencer par son odeur, c’est un incontournable ! Certains restaurants khmers le servent avec du riz et des légumes en accompagnement. Faites nous confiance, vous ne serez pas déçus…

Les plats typiques à ne surtout pas rater !

On vous donne quelques tips sur les spécialités de la cuisine cambodgienne, cependant, on ne vous dit pas tout, on préfère vous laisser découvrir cela par vous même…

La samla chapek : c’est une soupe de porc au gingembre. Elle est très appréciée dans le pays. On peut la déguster à n’importe quelle heure.

Le bai sach chrouk : Ce riz au porc grillé est présent à à tous les coins de rue, certains le considère même comme le petit déjeuner typique.

Le kdam chaa : un peu de poisson avec du crabe sauté au poivre vert ! Vous trouverez ce plat dans les villes côtières comme Sihanoukville. C’est un mélange du sucré et d’un peu de piquant. Ne le loupez surtout pas si vous passez dans le sud !

On en a fini avec les plats, le reste c’est à vous de le découvrir…

Dernière petite chose, nous avons parlé de légumes, mais qu’en est-il pour les fruits  ? Une certaine vigilance sera nécessaire quant à votre consommation, mais rassurez- vous il n’y a pas de quoi se priver. Vous retrouverez des fruits comme la papaye, la mangue ou encore la noix de coco. Du côté local, vous pourrez gouter au fruit du dragon ou encore au pommes de lait.

Important à savoir : toujours éplucher ce que vous mangez !

Aller, on arrête pour de bon, on vous en a déjà trop dit ! Laissez vous gagner par votre curiosité et rejoignez-nous dans ce pays riche par sa diversité.

Si cela vous a plu, n’hésitez pas à laisser un commentaire. La suite au prochain article…