Cette fête religieuse est une tradition bouddhiste lors de laquelle les familles khmères célèbrent et honorent leurs ancêtres. Elle marque la fin de la saison sèche et est toujours très attendue des Cambodgiens. C’est en fait l’un des plus gros événements de l’année dans le pays.
À noter qu'à la même période, la nouvelle année est aussi célébrée dans d’autres pays, comme le Népal, le Sri Lanka, le Laos, l’Inde ou encore la Thaïlande.
À cette occasion, les commerces et habitations se vêtissent de leurs plus beaux habits de fête. Dans les rues, partout, il y a de la musique et les jeunes se livrent à des batailles d’eau sans merci et éclaboussent les passants. Se jeter de l’eau symbolise la purification et la bénédiction. C’est en fait une façon de se souhaiter une bonne et heureuse année.
Ce nouvel an est réparti sur trois jours, au mois d’avril. Chaque jour a sa signification et ses traditions :
Le premier est nommé “Maha Sangkran”, une référence au nouveau signe zodiacal, engendré par les mouvements du soleil. Les croyants accueillent le nouvel ange de la nouvelle année. Pour fêter son arrivée, les habitants installent une table (souvent devant chez eux), sur laquelle ils déposent de la nourriture et allument de l'encens.
En ce premier jour, les fidèles peuvent se rendre dans les pagodes pour déposer des offrandes et dans les temples pour être bénis par les moines.
Le deuxième jour est appelé “Veareak Vanabat”. Le maître mot de cette journée est charité. Les Cambodgiens se font des cadeaux, certains viennent en aide aux moins fortunés.
Le troisième jour, “Leung Sakk” est le jour où les fidèles nettoient leurs statues Bouddha avec de l’eau parfumée pour se débarrasser de leurs péchés de l’année passée.
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